Quatrième de couverture:
Au XVIIIème siècle vécut en France un homme qui compta parmi les personnages les plus géniaux et les plus horribles de son époque.
Il s’appelait Jean-Baptiste Grenouille.
Sa naissance, son enfance furent épouvantables et tout autre que lui n’aurait pas survécu.
Mais Grenouille n’avait besoin que d’un minimum de nourriture et de vêtements, et son âme n’avait besoin de rien. Or ce monstre de Grenouille avait un don, ou plutôt un nez unique au monde, et il entendait bien devenir, même par les moyens les plus atroces, le Dieu tout-puissant de l’univers, car “qui maîtrisait les odeurs, maîtrisait le cœur des hommes”.
« Pour Grenouille, il fut clair que, sans la possession de ce parfum, sa vie n’avait plus de sens. »
Informations pratiques
- Editions Le livre de poche.
- Genre : classique et historique.
- 280 pages (format poche).
Mon avis : ⭐ ⭐ ⭐ ◾ ◾ / 5
Je vous retrouve aujourd’hui avec le premier classique lu en 2021 et franchement je ne m’attendais pas du tout au contenu de ce livre. Le parfum est un livre dont on en entend beaucoup parler mais je ne pensais pas du tout que l’histoire était si sombre et glaçante.
J’avais ce livre dans ma pile à lire depuis au moins 4 ans, et comme je veux lire plus de classiques en 2021, c’était le moment de le lire!
Ce livre nous raconte l’histoire de Jean Baptiste Grenouille oui, mais il nous raconte principalement les odeurs que ce dernier perçoit. Ainsi l’odorat est partout dans ce roman et en le lisant, j’ai remis ma perception de ce sens en question. J’ai beaucoup aimé ce livre malgré certaines scènes totalement bizarres voire effrayantes.
J’ai vraiment aimé l’écriture de l’auteur qui nous donne envie de toujours tourner les pages et qui met parfaitement en lumière l’opposition entre la saleté, la puanteur ; et le luxe des parfums. D’ailleurs, j’ai été étonnée par l’écriture de Patrick Süskind: le vocabulaire n’est pas vraiment recherché, plutôt simple et parfois un peu familier sans que ce soit dérangeant car ça correspond parfaitement à l’univers de l’histoire. Les descriptions sont très réalistes et l’on imagine extrêmement bien (parfois même un peu trop) la scène que l’on est en train de lire.
Grenouille est un garçon orphelin qui a un don, il est capable de reconnaitre toutes les odeurs autour de lui et va ainsi apprendre le métier de maître parfumeur. Il est toujours en quête les meilleures odeurs et va devoir tuer pour posséder les plus merveilleuses. C’est un être totalement unique, qui oscille entre génie et assassin.
La fin est vraiment décalée et au final, je trouve qu’elle colle bien avec le roman.
je ne l’ai jamais lu et je t’avoue même que je ne connaissais pas… Bonne initiative de se mettre à la lecture de classiques, chose que je ne fais pas ^^
Il était un peu étrange je dois avouer mais j’ai été très contente de le découvrir! je m’étais fixée pour objectif 12 classiques lus en 2021 (soir un par mois), bon pour l’instant je n’ai lu que celui-ci … oups 🤭
La fin de l’année n’est pas encore là, je peux encore me rattraper !
Lu, dévoré et relu. Je suis entièrement d’accord que certaine scènes sont dérangeante, mais la plume au vocabulaire familier en font une lecture qui va ‘vite’ et l’univers de l’odorat est assez inédit pour surprendre encore et encore même en le relisant! Nous percevons toujours avec nos 5 sens et en voir un ainsi mis en avant rend ce livre et personnage très spécial et innovent/unique! 😀 j’ai beaucoup aimé ce livre!
Oui certaines scènes sont étranges mais au final ça va totalement avec l’ambiance du livre et au final, l’on comprend pourquoi elles sont là. Et il est vrai que l’usage d’un vocabulaire familier est en concordance avec ces scènes.
Je ne sais pas pour toi mais après la lecture de ce roman, j’ai vraiment pris conscience de ce sens: l’odorat. et au final, je l’ai un peu redécouvert !
Est ce que tu as lu d’autres livres de Süskind?
Non encore aucun! 🙂
Mais oui on se rend bien compte de l’odorat et de sa puissance au final! 😀 j’ai adoré la scène quand il critique le parfum du marchand populaire et celle avec l’odeur de lait de bébé! Ça montre une facette non connue des odeures ! 🙂
Ilva falloir que l’on aille découvrir ses autres écrits alors!
C’est vrai que la scène chez le marchant de parfait populaire était assez drôle, j’en garde un bon souvenir !