Léon et Gustave au coeur de la mine – Sophie de Mullenheim

Quatrième de couverture:

Nord de la France, juin 1888.

Léon va bientôt avoir douze ans. Il est fils et petit-fils de mineur. Pour lui, l’avenir est tout tracé : il sera mineur. Mais Léon va à l’école et, contrairement à ses parents et grands-parents, il sait lire et écrire. Il lit beaucoup d’ailleurs : les livres que lui prête son instituteur et le journal dans lequel il suit avec passion l’avancée des travaux de la Tour Eiffel. A mesure que l’immense tour s’élève, le rêve de Léon grandit : il veut devenir apprenti dans les ateliers du grand Gustave Eiffel. Il veut construire des tours, des ponts, des bâtiments… La famille de Léon, pourtant, est loin de partager son enthousiasme. Plus vite le garçon travaillera à la mine et plus vite il rapportera des sous à la maison. Un jour, son père lui lance un ultimatum : soit il descend à la mine soit il vend sa jument Cachou pour qu’elle aille travailler à sa place. Léon est très attaché à Cachou. Il ne veut surtout pas qu’elle descende dans le puits car il sait qu’elle n’en remontera certainement jamais. La mort dans l’âme, il décide d’aller au fond pour sauver sa jument, tout en continuant de rêver de la Tour Eiffel et de constructions inouïes.

Jusqu’au jour où, malgré les promesses de son père, Cachou descend elle aussi dans la mine…

« – Vous savez, je ne demande que cela, que mes enfants ne soient pas obligés de descendre à la mine. Quand je vois les hommes qui rentrent chaque jour épuisés et noirs de charbon, je me dis que ce n’est pas une vie. Et mon beau-père qui est mort à cinquante-quatre ans d’avoir trop respiré la poussière du charbon… Non, vraiment j’aimerais une autre vie pour nos enfants. Mais qu’y pouvons-nous? »

Informations pratiques

  • Publié chez les éditions Fleurus.
  • 233 pages (format broché).
  • Genre : jeunesse.
  • ISBN : 978221516207.

Mon avis : ⭐ ⭐ ⭐ ⭐ ◾ / 5

Léon et Gustave c’est l’histoire d’un garçon, Léon, 12 ans, vivant dans le Nord avec ses parents et ses frères et sœurs. C’est aussi une histoire très touchante, de par le contexte historique de la révolution industrielle qui je l’avoue m’est très peu familier, mais aussi grâce à l’amitié entre Léon et Marie et à l’amour entre Léon et sa jument Cachou.

Au niveau du contexte historique, l’autrice conte des pans de la vie des français vivant dans le nord grâce à l’exploitation des mines de charbon, elle nous explique le système scolaire de l’époque, le rôle important des enfants qui devaient aller travailler dès leurs 12 ans afin d’aider leurs parents financièrement et enfin nous en apprenons plus sur la construction de la tour Eiffel et les débats parfois houleux qu’elle a pu causer.

Les personnages sont attachants et m’ont beaucoup ému. Léon est un garçon responsable, intelligent et bienveillant, tout comme son professeur, M. Lafuté, qui fait tout pour aider Léon à réaliser son rêve. Marie est une jeune fille pleine d’entrain et qui arrive toujours à dégager du positif.

La plume de l’autrice est fluide et agréable. J’ai beaucoup aimé la double narration (celle de Léon et celle de Gustave Eiffel). D’ailleurs, ce jeunesse m’a tellement plus que je lirais bien les deux autres livres de l’autrice, Pierrot et Miette m’intrigue particulièrement.

La fin du roman est ouverte, laisse réfléchir les enfants et nous laisse avec une bonne morale.

Bilan :

Un très bon roman jeunesse qui nous conte avec brio des pans de vie des Français à la fin du XIXe siècle ! À mettre dans les mains de tous les enfants.

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